Premiers secours : c’est une responsabilité citoyenne !
C’est un constat du Centre d’analyse stratégique (qui dépend du Premier ministre) qui n’est pas à l’honneur de la France. Si 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens ont été initiés aux gestes qui sauvent, les Français, dans leur grande majorité, ne les maîtrisent pas et sont démunis en cas d’accident.
Pour répondre à cette situation, le CAS a donc formulé 6 propositions fortes :
- Engager le processus de remplacement des lignes d’urgence (15 et 18) par le numéro d’urgence européen (112).
- Créer une base de données publique recensant l’ensemble des points d’implantation des défibrillateurs afin de permettre aux services téléphoniques d’urgence et aux citoyens de localiser l’appareil le plus proche.
- Envisager la création d’un crédit d’impôt pour toute personne se formant, sur son temps personnel, aux gestes de premiers secours auprès d’une association.
- Dans les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation, former l’ensemble des personnels éducatifs aux gestes d’urgence et proposer une formation pour devenir moniteur de premiers secours.
- Rénover les modes d’information sur les gestes de premiers secours en diffusant des messages plus courts, plus ciblés, ayant vocation à en faciliter l’assimilation…
- Dispenser dans les maternités des formations aux jeunes parents alliant conseils préventifs et gestes de premiers secours.