Choisir un casque de vélo pour une pratique en sécurité
Pourquoi un casque de vélo ?
Porter un casque à vélo peut être une question de vie ou de mort. Selon l’INPES (Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé), 75 % des accidents mortels survenus à des cyclistes ont pour origine un traumatisme crânien.
Le port d’un casque est donc fortement recommandé, y compris pour la pratique routière, que ce soit en ville ou à la campagne. Et à plus forte raison pour un usage plus sportif, du type randonnée VTT ou BMX. À noter, l’UCI (Union Cycliste Internationale) l’a théoriquement rendu obligatoire lors des compétitions sur deux-roues.. ce dont les organisateurs d’épreuves locales oublient parfois de tenir compte !
Son utilisation quel que soit votre usage du vélo constitue néanmoins une précaution élémentaire. À condition de choisir un modèle adapté à votre pratique, en commençant par vérifier qu’il est bien homologué. Pour cela, consultez la petite étiquette (généralement située à l’intérieur du casque) ou doit impérativement figurer la mention : CE EN 1078.
Il est alors temps de passer aux essais, afin de trouver le casque qui conviendra le mieux à la taille et à la forme de votre tête… ainsi qu’à votre budget !
Les types de casques
Casque vélo de ville
Les casques destinés à une pratique routière sont généralement de forme ronde, et dotés de fentes permettant l’aération. Attention, celles-ci ne doivent pas être trop nombreuses pour garantir une bonne sécurité. Cette dernière sera aussi renforcée en fonction de l’épaisseur de la coque.
Côté hygiène, pensez à vérifier que le nettoyage du casque (ou des molletons en mousse) se fait facilement, avec un mode d’emploi précisant quels produits peuvent être employés pour cela.
Casque bol
Par rapport au casque de ville classique, le casque bol présente l’avantage de mieux protéger la nuque. Son usage est plus particulièrement conseillé aux enfants (sur route ou en randonnée), ainsi que pour la pratique du VTT ou du BMX. Pour ces deux disciplines, les modèles avec visière offriront un plus appréciable en termes de protection et d’aération.
Casque intégral
Comme son nom l’indique, le casque de vélo intégral protège l’ensemble de la tête, y compris la mâchoire. D’un poids conséquent par rapport aux deux précédents, d’un port moins confortable, il est à réserver à un usage extrême de votre deux-roues, du type VTT freeride (variante acrobatique de la discipline).
Quels critères pour choisir ?
Quelle que soit l’usage auquel vous le destinez, et donc son modèle, trois principaux critères doivent guider votre choix : une taille bien adaptée, ainsi que l’aération et le poids, importants pour votre confort.
La taille
Afin de garantir votre sécurité, il est primordial de choisir un casque bien adapté en termes de taille. Commencez par mesurer votre tour de tête, du front à la partie proéminente de l’arrière du crâne. Cela vous guidera dans le choix d’une taille, de XS (53-54 cm) à XL (60 cm et plus).
À partir de là, il est indispensable d’effectuer les essayages sur place : certains modèles conviendront mieux que d’autres à la forme de votre crâne, et vous devez les enfiler pour vous en assurer.
Attention aussi à la solidité des sangles, qui pose des problèmes sur certains modèles.
L’aération
Plus votre casque possédera de fentes, meilleure sera son aération… au détriment de la protection offerte, selon certaines études spécialisées. Veillez à trouver un bon compromis entre les deux, en fonction de la pratique à laquelle vous le destinez. Pensez aussi à la saison où vous l’utiliserez : en hiver, une aération trop importante devient vite désagréable !
La présence d’un revêtement en mousse permettra de mieux absorber votre transpiration lorsqu’il fait chaud, tout en facilitant son nettoyage. Et il contribuera à mieux vous protéger du froid lorsqu’en vient la saison.
Le poids
La plupart des modèles pèsent entre 250 et 300 g, à l’exception des casques intégraux, beaucoup plus lourds et réservés de ce fait à des usages bien spécifiques.
En général ce poids ne devrait pas vous gêner. Si toutefois c’était le cas, vous pourrez trouver des modèles encore plus légers… en sachant que les prix vont alors vite s’envoler !
Quand faut-il changer de casque ?
Pour vous protéger efficacement, votre casque doit rester en bon état. Il faut donc en changer s’il a reçu un choc, même si aucune fissure n’est visible à l’œil nu. Ne le gardez pas trop longtemps non plus : cinq années paraît un maximum.
Pour la même raison, évitez absolument d’acheter un casque d’occasion, dont vous ne connaissez pas l’état réel. Et prenez soin d’acquérir un modèle adapté si vous vous lancez dans une nouvelle discipline, notamment lorsque celle-ci exige une sécurité plus importante.
Budget
On peut trouver des casques de vélo homologués à partir de 20 euros environ pour les modèles de ville. Attention toutefois, ceux-ci se révèlent souvent peu confortables à porter, au niveau de l’aération notamment. Un investissement minimum de 30-40 € est donc à prévoir.
Ensuite, les différences de prix s’expliquent non pas en termes de sécurité, mais de confort et de sophistication du design principalement. Plus vous monterez en gamme, plus votre casque se révélera agréable à porter ou esthétiquement plaisant… avec des prix qui grimperont vite aussi, jusqu’à 200 € et au-delà !
Quelles sont les marques de référence ?
Parmi les marques les plus appréciées des cyclistes pour la fiabilité et l’esthétique de leurs modèles, figurent notamment : BELL, CARRERA, GIRO, LASS et MET.
Des fabricants de cycles, comme MAVIC, SCOTT ou SPECIALIZED se sont aussi mis à fabriquer leurs propres modèles de casques, à des prix qui les situent plutôt dans le haut-de-gamme.
Les points à vérifier
- Je veille à bien attacher mon casque dès que je monte à vélo (jugulaire correctement serrée mais pas trop, sangles passant sous les oreilles).
- En l’essayant, je m’assure que mon casque ne limite pas ma vision périphérique.
- Je fais attention à ce qu’il n’y ait pas d’espace entre le casque et mon crâne… sinon, je teste un autre modèle.
- Je préfère un casque de couleur vive, plus visible, surtout si je fais de la randonnée en campagne ou que je roule de nuit.
- La nuit et hors agglomération, je n’oublie pas d’enfiler aussi un gilet réfléchissant… qui, lui, est obligatoire !